COMITÉ ÉDITORIAL

Yerry Wirawan

Après avoir terminé son baccalauréat en histoire à la Faculté des sciences humaines de l’Université d’Indonésie, Yerry a poursuivi ses études en France grâce à une bourse du gouvernement français. Il a complété son Diplôme d’Études Approfondies (DEA) dans le domaine de l’histoire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) en 2006, au sein du Centre d’Asie du sud-est (CASE). Par la suite, il poursuit ses études doctorales dans la même école et termine ses études en 2012 par une thèse intitulé « 17e-20e siècles chinois Indonésie Makassar ». Cette thèse a été publiée sous forme de livre par Gramedia Publisher avec le titre History of the Chinese Society of Makassar. Actuellement, Yerry fait partie de l’équipe d’enseignants du Département d’histoire de l’Université Sanata Dharma de Yogyakarta. Il enseigne plusieurs cours tels que l’introduction à la science historique, ou les méthodes de recherche historique. Un de ses articles intitulé « La presse chinoise de Makassar avant la seconde guerre mondiale »est publié dans la revue Archipel (Études interdisciplinaires sur le monde insulindien). Les études actuelles de Yerry portent sur l’histoire chinoise en Indonésie, la littérature et d’autres thèmes culturels.

 

Muhammad Al-Fayyadl

Après avoir terminé ses études à l’Université Islamique d’État Sunan Kalijaga à Yogyakarta et à l’Université de Paris VIII, en France, il est retourné dans sa ville natale pour enseigner à l’école coranique Nurul Jadid, à Probolinggo. Fayyadl est également actif au sein de la FNKSDA, contributeur au Journal en ligne Islam Bergerak (L’Islam en mouvement), Poetika (journal de la faculté de littérature de l’UGM) et à diverses autres revues. Il a également écrit des ouvrages, parmi eux Derrida (LKiS, 2005), Ibn Arabi’s Theology Negative (LKiS, 2012), et Philosophy Negative (Cantrik Pustaka, 2017). Il a initié le Cercle Nahdiyyin pour l’études de la Philosophie (LSF). Au cours de ses études en France, en plus d’être dirigeant de l’association des étudiants indonésiens à Paris, il a également co-fondé le PCI Nahdlatul Ulama (NU), une branche internationale de NU ainsi que le Réseau Indonésie ; avec ce dernier il a initié un cercle de discussions sur divers thèmes nommé « lesehan demokrasi ».

 

Lucia Ratih Kusumadewi

Après avoir obtenu un baccalauréat en sociologie à l’Université d’Indonésie, Lucia a poursuivi ses études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Paris, grâce à une bourse du gouvernement français. Elle a complété son Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en sociologie en 2006 sous la direction du sociologue Daniélè Hervieu-Léger et a rejoint le Centre d’études interdisciplinaires des faits-religieux (CEIFR). Elle a poursuivi ses études doctorales dans la même école et intègre le Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS). Sous la direction de Michel Wieviorka, elle a terminé sa thèse en 2019 intitulée « Multiculturalité imaginée : les jeunes indonésiennes en mouvement ». En 2012, Lucia a reçu le prix Mahar Schutzenberger de l’Association Franco-Indonésienne pour le Développement des Sciences (AFIDES). Actuellement, elle fait partie de l’équipe d’enseignants au Département de sociologie, Faculté des sciences sociales et politiques, Université d’Indonésie. Certaines des matières enseignées sont la sociologie de l’éducation, l’identité sociale et la dynamique globale, la religion et la société dans une perspective sociologique, la sociologie des relations ethniques et la sociologie des mouvements sociaux. De 2014 à aujourd’hui, elle a fait partie de l’équipe éditoriale nationale des publications électroniques de l’Association internationale de sociologie (ISA) – Global Dialogue. Certains de ses écrits ont été publiés dans le Sociology Journal of the Society, des journaux nationaux comme Kompas et Basis, dans journal en ligne Satu Harapan et bien d’autres. En 2015, avec plusieurs amis, elle a écrit et édité le livre « Contre la peine de mort : perspectives des jeunes intellectuels ».

 

Gabriel Facal

En tant qu’anthropologue, Gabriel porte ses recherches sur l’initiation rituelle (silat), les élites politiques, le clientélisme et la corruption les milices civiles, les groupes djihadistes et les  mouvements politiques alternatifs.  Il a cofondé en 2019 l’Observatoire des alternatives politiques en Asie du Sud-Est (ALTERSEA, https://altersea.hypotheses.org/) qui ambitionne de devenir un pôle majeur de la recherche sur les nouvelles mobilisations sociales en Asie du Sud-Est. L’Observatoire se développe à travers un réseau de chercheurs et de personnes non scientifiques pour publier collectivement, organiser des discussions et des événements et contribuer à la formation et à la connaissance du public. Gabriel est un contributeur actif à la connaissance anthropologique est-asiatique à travers des événements qu’il organise comme la conférence critique « Dialogues et questionnements sur l’éthique en anthropologie. Une charte éthique en débat ». Il a récemment publié « La milice du Front des défenseurs islamiques (Front Pembela Islam) et son impact sur l’intolérance religieuse croissante en Indonésie », TRaNS: Études transrégionales et nationales de l’Asie du Sud-Est, et avec Gloria Truly Estrelita, « Mouvements sociaux face aux gouvernements néolibéraux autoritaires – Positionnement comparatif face à la violence en Indonésie et en France » pour la revue Humaniora. Il est également un contributeur actif des raports annuels de l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporaine (IRASEC).

 

 

 


CORRECTION ET TRADUCTION

Pierre Prouteau

Pierre est actuellement en doctorat au LESC/Université de Nanterre et au CASE/EHESS sur une recherche ethnomusicologique provisoirement intitulée « Bouddhisme, corps et machines – les sound systems de Thaïlande ». Cette thèse sur le son et la musique fait suite à une école préparatoire en lettres et sciences humaines (hypokhâgne/khâgne à Tours), à des études de premier cycle en musicologie à Lille, ainsi qu’en langues thaïlandaise et lao (INALCO) et à un mémoire de master à l’EHESS, au cours duquel ont débuté des travaux de terrain de longue durée dans le Nord-Est de la Thaïlande, ainsi que quelques voyages dans des pays voisins – dont l’Indonésie. Son intérêt pour les cultures et la musique l’a emmené à mener de nombreux projets, dont une tournée de musiciens de procession thaïlandais en France, des émissions de radio et la rédaction de fanzines. Sa dernière publication est un chapitre intitulé « The dual fate of the twin horn – from United States anti-communist weapon to the Phetchabun processional bands’ sound systems (Thailand) » publié dans Haukamp, Hoene and Smith Eds Asian Sound Cultures, Londres : Routledge, à paraître.

Indah Lestari

Née à Singapour et élevée à Jakarta, Indah a terminé ses études de premier cycle avec une spécialisation en littérature anglaise à l’Université Padjajaran, Bandung et en études anglaises à l’Université Jawaharlal Nehru. Indah vit désormais à Paris, où elle étudie le théâtre à l’Université Paris 8 Saint-Denis. Elle aime lutter avec les mots. Plusieurs de ses poèmes en anglais ont été publiés dans le Revival Literary Journal, Bacopa Literary Review et The White Elephant Quarterly en 2004. Indah traduit également des livres, des nouvelles et de la poésie en anglais, indonésien et français.


 

WEB

Alaa AHMAD

Diplômé d’une licence en droit, Master 2 en droits des affaires, un MBA et un Master 2 en développement territorial et tourisme de l’Université de Pau, il a décidé de tourner vers sa passion en informatique. En 2018, Alaa a commencé des formations de développement web et il a eu son diplôme en 2020.  Auto-entrepreneur, il travaille comme concepteur des sites web, conseiller informatique et passe son temps libre à travailler sur la traduction des articles (surtout technologiques et économique) et le sous-titrage des vidéos du français et de l’anglais en arabe.


SECRÉTARIAT

Mulyandari Coetmeur

Fondatrice et membre du Conseil d’Administration du Réseau Indonésie, une association à but non lucratif fondée à Paris en 2014. Avant son arrivée en France en 2008, elle a été membre du Groupe de travail du Ministère de l’autonomisation des femmes chargé de discuter du projet de loi sur l’élimination de la violence domestique (loi n ° 23/2004). Elle a également été consultante dans le domaine de l’autonomisation des femmes pour le Bureau des affaires maritimes et de la pêche de Jakarta du Nord. Pendant son mandat au Secrétariat national de la Coalition des femmes indonésiennes, elle a donné des formations sur la rédaction de la proposition de loi et planification budgétaire pour les membres du conseil de commune et a contribué activement pour le magazine Semai et a écrit dans la revue Yemaya-International Collective Support for Fishworker. Ses articles ont été publiés dans les Cahiers d’Histoire et la revue Archipel. Elle a également participé à l’écriture du livre « Dari Beranda Tribunal » (Depuis la Véranda du Tribunal), une collection de récits des partisans du Tribunal du peuple sur les violations des droits humains en Indonésie 1965-1966, tenu à La Haye en 2015. Ses hobbies sont le jardinage, le visionnage de vidéos historiques et la lecture du journal Mojok (un journal satirique).


CRÉDITS

Photos

Stéphane Roland

Réalisateur et photographe. Directeur de la société de production « Obatala« . 

 

 

Illustrations

Charles Tjahja Wibawa dit Charles Djalu.

Son apprentissage artistique commence dès l’enfance dans sa famille et s’intensifie à partir de ses études au lycée, au cours de son parcours au théâtre Majapahit (Malang), puis lors de sa fréquentation ponctuelle au théâtre Keliling (Jakarta). Son expérience du théâtre lui permet de rencontrer des artistes, militants environnementaux et du milieu syndical, et d’enseigner l’art dans des collèges et lycées de Malang. Parallèlement, son intérêt pour la musique ethnique contemporaine s’affermit, en composant des chansons, en écrivant des essais sur l’art et la culture dans divers médias régionaux et nationaux, et en réalisant des illustrations pour diverses œuvres composées par des amis. Plus tard, son attrait pour la peinture s’accroît, dans le cours d’un dialogue avec son expérience musicale. Son désir d’explorer le monde de l’art devient plus fort après ses études à l’université chrétienne Cipta Wacana, avec une spécialisation en littérature anglaise. Pour arrondir ses fins de mois il conjugue son travail artistique avec de petits boulots, tout en ménageant son emploi du temps pour se consacrer au mieux à la musique et la peinture.  Ses activités artistiques lui ont permis de collaborer avec des musiciens de renom dans l’archipel, de s’impliquer dans des luttes pour les droits des peuples autochtones, et de découvrir plusieurs régions du monde, sources d’inspiration

Vous pouvez aller voir les peintures de Djalu dans sa galerie virtuelle sur Instagram @ Charles.djalu
Ses œuvres musicales sont sur Youtube: Charles Djalu.
Le Splendid Dialog Group et Desakota sur Spotify.